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Автор:Елеонский Ф. Г.
Елеонский Ф. Г. Внебиблейские данные, на которые опирается мнение о возникновении письма у семитских народов ранее эпохи Моисея
VII. Внебиблейские данные, на которые опирается мнение о возникновении письма у семитских народов ранее эпохи Моисея.
F. Lenormant в Essai sur la propag. de l’alphab. phènic I, 100 говорит об этом: «Conclusion, qui assigne une bien haute antiquité à l’invention de l’alphabet de vingt-deux lettres, est confirmée par deux faits positifs. Le premier est l’antiquité du type d’hiératique égyptien qui a donné naissance aux figures de l’alphabet
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phénicien archaïque. Nous n’avons de monuments de ce type qu’antérieurs à l’invasion des Pasteurs, et il se montre complétement tombé en désuétude au moment où éclate la renaissance de la XVIII-e dynastie. Le second, c’est qu’il ressort d'un texte positif que sous le régné de Ramsès II, c’est-à-dire dans le quinzième siècle avant notre ère, le grand peuple cananéen des Khétas, les Héthéens de la Bible, était déjà pleinement en possession de l’usage de l’écriture. Nous voulons parler du traité du prince des Khétas el Ramsès, gravé sur une des murailles du palais des Karnak (Lepsius Denkmaeler aus Aegypten und Aethiopien, t. III, p. CXLVI) et si savamment interprété par M. le vicomte de Rougé (Dans le bel ouvrage de M. Egyer sur les Traités publics dans l’antiquité, p. 243—252). Il résulte en effet du récit relatif à la conclusion de ce traité que le texte en fut apporté au pharaon tout écrit et gravé sur une tablette d’argent, par les scribes du prince chananéen (Ce témoignage n’est pas le seul qui établisse d’une manière positive l’existence de l’usage d’une écriture nationale chez les Khétas chanaanéens, au temps de leurs grandes lutles contre l’Egypte de la dix-huitième dynastie. Dans les divers tableaux historiques qui, à Ibsamboul et à Karnak, représentent la bataille de Qadesch sur l’Oronte, dans laquelle Ramsès II accomplit les exploits personnels chantés dans le poème de Pen-ta-our, un des individus qui figurent dans l’armée asiatique est appelé «Hilepsar (רשפלח) l’écrivain des livres du vil Khéta». C’était, a très-bien dit M. de Rougé, «sans doute quelque littérateur de la primitive Asie, qui s’apprêtait à chanter les hauts faits du prince de Khéta, si la fortune eût abandonné Ramsès».
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